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Entrevue avec la Dre Kerrie Schoffer, chercheuse clinique principale au site RPCO de Halifax

  • On mai 24, 2024

Après avoir obtenu un baccalauréat ès arts et un diplôme de médecine à l’Université de la Saskatchewan, le Dr Schoffer a effectué une résidence en neurologie à l’Université Dalhousie, suivie d’une formation sur les troubles du mouvement à l’Université Columbia, à New York, et d’années de bourse au Royal Brisbane and Women’s Hospital, dans le Queensland, en Australie, et à l’Austin Hospital, à Melbourne, en Australie. De retour à Halifax, elle a créé la clinique des troubles du mouvement et la clinique de la maladie de Huntington au QEII Health Sciences Centre. Elle est actuellement membre du conseil d’administration du Canadian Movement Disorders Group et est l’auteur et le coauteur d’un certain nombre de publications, dont les lignes directrices canadiennes sur la maladie de Parkinson.

Le Dr Schoffer est activement impliquée en tant que chercheur principal dans un certain nombre d’études sur la maladie de Parkinson et la maladie de Huntington, telles que Enroll-HD et Generation HD, et elle a reçu le Michael Wright Community Leadership Award de la Société Huntington du Canada pour son travail dans ce domaine.

Le Dr Schoffer est récemment devenue la chercheuse clinique principale du nouveau site RPCO à Halifax. Il s’agit du premier site RPCO au Canada atlantique, et nous sommes ravis que la Dre Schoffer en soit le chef de file.

Voici un entretien avec le Dr Schoffer :

  1. Qu’est-ce qui a suscité votre intérêt pour la neurologie en tant que spécialité et pour les troubles du mouvement en tant que sous-spécialité ?

Le cerveau est le mystère ultime de la médecine.   Il existe un potentiel de croissance et de recherche passionnant dans ce domaine, ce que j’ai certainement observé au cours de ma carrière.

Les troubles du mouvement m’ont intéressé parce qu’ils exigent des compétences cliniques et une observation visuelle astucieuses au chevet du patient.  J’aime aussi beaucoup interagir avec ce groupe de patients.

  1. Depuis combien de temps êtes-vous impliqué dans la communauté de la maladie de Parkinson (MP) ?

J’ai commencé à m’intéresser aux troubles du mouvement pendant mon internat et je suis impliqué dans le traitement de la maladie de Parkinson en tant que neurologue depuis 2007.  Au fil des ans, je me suis beaucoup impliqué dans diverses initiatives éducatives destinées aux stagiaires, aux médecins, aux professionnels paramédicaux et aux patients, ainsi que dans la recherche.

  1. Avez-vous grandi dans la région d’Halifax et du Canada atlantique ? Pourquoi était-il important pour vous d’exercer dans cette région ?

J’ai grandi en Saskatchewan, mais je suis venu dans les Maritimes pour mon internat en neurologie.  J’ai ensuite suivi une formation de deux ans en Australie.  À l’époque, Halifax n’avait pas de clinique spécialisée dans les troubles du mouvement.  La mise en place de programmes multidisciplinaires collaboratifs et la fourniture de nouveaux services pour les patients atteints de la maladie de Parkinson ont constitué une opportunité unique et passionnante.

  1. Que signifie pour vous le fait qu’il y ait maintenant à Halifax un site C-OPN qui recrute des participants ?

Le RPCO est une autre façon de rassembler notre communauté autour d’un objectif commun.  Il est également merveilleux de voir Halifax accueillie dans cette initiative avec d’autres grands centres, car les petites régions du Canada ont souvent des populations de patients et des perspectives sous-représentées.

  1. Pourquoi est-il important que les personnes atteintes de la MP ou d’un syndrome parkinsonien atypique participent à la recherche ?

La recherche donne de l’espoir aux gens et c’est aussi grâce à elle que nous progressons dans la compréhension et le traitement de cette maladie difficile.  L’expérience de la maladie de Parkinson peut être très isolante, et des initiatives comme celle-ci rappellent aux participants qu’ils font partie d’un groupe plus large qui travaille pour le bien commun.

Participer à la recherche est un moyen de contribuer à l’amélioration de notre santé et de celle des générations futures.

  1. Pourriez-vous commenter le paysage de la recherche en MP à Halifax ?

Nous sommes une petite communauté, mais une communauté dynamique.  Un certain nombre de chercheurs s’intéressent à la maladie de Parkinson, mais l’accès à une base de données de patients a été difficile.  Le RPCO a le potentiel de changer la donne.

  1. Pouvez-vous nous parler un peu de l’espoir, en ce qui concerne la communauté de la MP ? Avez-vous été témoin d’améliorations dans la gestion des symptômes, la prestation des soins ou l’accès aux soins pour les personnes atteintes de la MP dans la région de Halifax au cours de votre carrière jusqu’à présent ?

Ce n’est un secret pour personne que les soins de santé au Canada traversent actuellement une période difficile, avec une pénurie de ressources et de médecins dans tout le pays, et Halifax ne fait pas exception à la règle.  Cependant, depuis que j’ai commencé à travailler dans les Maritimes, nous avons vu plus de médecins que jamais s’impliquer dans le traitement de la maladie de Parkinson et de nouvelles thérapies émerger.  Nous disposons également d’un réseau de physiothérapeutes, d’orthophonistes, de spécialistes de la réadaptation et d’infirmières qui s’intéressent particulièrement à la maladie.  Notre ville s’agrandit et je m’attends à ce que ces réseaux continuent à se développer, en plus de nouvelles solutions créatives pour les soins, par exemple, en utilisant la technologie de l’IA.

  1. D’autres commentaires ?

Merci à C-OPN de nous avoir accueillis dans cette initiative !